Dès 9 heures, nous nous sommes retrouvés à AVENE. Il y avait 5 personnes de la Fédération, 15 de l'AAPPMA et des GPS, et Bébert , inclassable... La température, très basse pour la saison, et quelques rafales de vent bien senties nous obligèrent à superposer les couches de polaire.
L'AVENETTE, très grosse le 12 septembre, a tout emporté aux abords de son lit : jardins, cultures, abris, graviers, pont submersible et chemin. A cause de cela, nous n'avons pas pu accéder au lieu-dit : « Les jardins ». Nous avons donc décidé de faire un comptage (mesure, poids et scalimétrie) de la partie du « no kill » allant de l'amont du pont de SERVIES jusqu'à la confluence de l'AVENETTE et de l'ORB.

PhotoPeche10 2015

L'eau, assez haute, était extrêmement trouble (voir ci-dessus) et la pêche électrique en sera d'autant plus compliquée, les poissons « commotionnés » seront peu visibles et vite emportés par le courant, donc un comptage en-dessous de la réalité. Tout cela ne freinera pas l’enthousiasme général.
Résultat: sur cette portion de 140 m, 340 truites de souche autochtone furent capturées. Pas une seule "embâtardie" ! Du poisson en pleine forme et magnifiquement tacheté ! Parmi ces 340 poissons, seuls 159 furent pesés et mesurés, les 181 autres étant d'une taille inférieure à 6 cm.
Le plus gros spécimen mesurait 48,5 cm pour 1320 g !
Ci-dessous, l'histogramme de répartition des tailles des 159 poissons mesurés et pesés.

Histogramme10 2015

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après avoir pris le repas chez l'incontournable BOURREL, l'aréopage se rendit aux THERMES dans la réserve dite « de GALABRU ». Ici, pas de comptage mais prélèvement de poissons de taille moyenne, sur la partie allant du ruisseau
« du MERDOUS » (tout un programme !) jusqu au pont routier. 90 truites (toutes autochtones) furent capturées et transportées face à SALVAGNAC , au lieu-dit « Passerelle de CHIBAUDEL ». Là, dans une eau cristalline, elles furent relâchées en amont et en aval.
Il y avait 49 poissons de plus de 20 cm et 41 de taille moindre. Combien de boîtes « VIBERT » aurait-on dû immerger pour obtenir 90 poissons, parfaitement sains et autochtones, de cette taille et dont certains vont se reproduire cet hiver. C'est une opération à renouveler aussi souvent que possible si nous voulons que cette partie de l'ORB ne demeure pas un « désert » halieutique...

 

Bernard FABRE